En matière d’agression de foule, souligne-t-il, c’est l’imputabilité des faits. Mais, précise l’avocat, dans le cas actuel, les photos « montrent clairement les agresseurs ». En outre, ajoute-t-il, quand Coumba gaye déclare à propos de la scène d’agression : « laissez-le (Ndlr, Alioune Tine), c’est mon ami » dans le magazine hebdomadaire la Gazette, cela suppose qu’elle sait et peut identifier les assaillants.
L’avocat note, dans la foulée, qu’il y a une « préméditation » dans l’agression dans la mesure où certaines parties du corps comme la tête d’Alioune Tine ont été visées. D’où selon lui, la « tentative d’assassinat ». « On est obligé certes de porter plainte contre X », a souligné pour sa part Me Amadou Aly Kane qui ajoute qu’avec les photos des agresseurs, c’est le parquet qui doit « identifier et interpeller les coupables ». Aussi, poursuit-il, Alioune Tine est en mesure d’identifier les agresseurs.
Me Kane renseigne que ces images ont été adjointes à la plainte et aux certificats médicaux déjà déposés chez le procureur de la République. D’après lui, il appartient maintenant à la justice de jouer son rôle.
Source: l’enquete du 21 Juiilet 2011