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PARITE AU SENEGAL : La Raddho impliquée pour son effectivité

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Depuis le vote de la loi sur la parité au mois de mai dernier, elle peine toujours à s’appliquer. Hier mardi, la Rencontre Africaine Pour la Défense des Droits de l’homme (Raddho) a initié une table ronde sur le thème « quel rôle pour les organisations de défense des droits de l’homme ».

A en croire, Oumou Kaltoum Sarr, responsable chargée des droits humains au sein de la Raddho, son organisation « a été la première à aborder cette question avant même que les organisations féminines qui se considèrent comme pionnière en parlent ». Selon elle, en tant qu’organisation des droits de l’homme, nous devons accompagner ce processus et porter le plaidoyer dans les instances internationales.

D’après ces explications, la Raddho participe à des instances où des organisations féminines n’ont pas la chance de participer. Et d’argumenter, « nous allons au niveau de l’Union Africaine de même que des comités internationaux à Genève ». C’est la raison pour la quelle, la représentante de la Raddho estime qu’on doit accompagner le processus et surtout inviter l’Etat à aller plus vite en appliquant les décrets.

Toutefois, Oumou Kaltoum a reconnu que « les mouvements des femmes sont en train de pousser, mais il faudrait des organisations des droits de l’homme qui mettent la pression pour que l’Etat aille plus vite ».

Pour la juriste, Soukeyna Ndao Diallo, « pour une effectivité de la parité, il faut que les femmes s’engagent massivement dans la politique, sinon on va revenir en arrière ». Et la juriste de faire savoir que dans les instances de décisions, les femmes traînent les pieds avec une population estimée à 52 % de femmes.

Toutefois, elle déplore le fait que dans la sphère des collectivités locales, les femmes ne gèrent que 4 mairies sur 104 mairies, aucune femme présidente de communauté rurale, et sur les 166 partis, il n’y a que 2 femmes qui dirigent.

« Aujourd’hui, le vrai combat des femmes ne fait que commencer, il faut une solidarité. Il faut essayer de favoriser l’accès des femmes dans les instances de décisions », a-t-elle indiqué.

Source: lepointdujour.sn